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Publié en décembre 1998

Préfacé par Claude Evrard-Coupic †

Prix de la Promotion poétique 1999

de la Société des Poètes Français

La poésie et son poème souvent fixés dans une rigidité dictée par des lois implacables, enfermés dans des structures sévères, des formes à respecter au risque de les voir exclus par des censeurs intransigeants et bornés. Or, la plus grande liberté devrait être accordée à l’art d’évoquer, de suggérer les sensations, les émotions vives de la pensée et de les déposer dans une écriture musicale harmonieusement rythmée. La poésie est une autre manière de penser, elle se confond avec la métaphysique par son mode de révélations intimes et le vœu de plonger aux racines de l’être, de dépasser les frontières de l’esprit. Pourquoi faudrait-il compter son inspiration sur les doigts et la porter obligatoirement dans un cadre imposé ? Qu’importe l’académisme ou la liberté d’expression pourvu qu’on ait la poétique.

C’est dans cet esprit que Marie Vermunt nous rassure d’emblée par le regard d’une Lucarne inquiète de sa lumière, cinq vers libres ont suffi à nous inoculer l’angoisse et à nous en guérir 

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